Douce étreinte, tendre embrassade, ou virile accolade, comme le chante son nom d'oiseau, le câlin est un cas l'un : un cas d'unité.
Prendre quelqu'un dans ses bras est un acte merveilleux de réciprocité : c'est aussi être pris dans les bras de l'autre. Le cœur s'emballe, le soupir s'envient, le calme, la joie, la détente, le bien-être indicible et profond chassent les grands et les petits tracas, consoles chagrins et colères, évapores les billevesées de l’ego, apaise et rassure. Il réunit ce qui était séparé.
Physiologiquement, le câlin est l’occasion de sécrétion importante d'ocytocine. Il s'agît d'un neuropeptide qui joue un rôle hormonal important lors de l'accouchement, agissant sur les muscles lisses de l'utérus et sur les glandes mammaires. Son nom prend racine dans le grec ὠκύς, ôkis : rapide, et de τόκος, tokos : accouchement, et signifie donc accouchement rapide. Cela ne signifie pas pour autant que les hommes en soient dépourvue...
Par extension et selon des études auxquels l'univers entier des articles sur le sujet fait référence sans jamais en citer aucune que l'on pourrait consulter, l'ocytocine est vu comme l'hormone de l'attachement, de l'orgasme, de l'empathie, des comportements maternels, de l'apaisement de l'anxiété et du stress.
Le câlin provoque aussi une sécrétion accrue d'endorphine ou morphine endogène. Il s’agit un neurotransmetteur aux capacités analgésiques, qui diminuent la douleur, procure un sentiment de bien-être voire d'euphorie. L'endorphine est également sécrété lors d’efforts intenses (l’ivresse du sportif), de douleur lors d'un choc ou en réponse à une élévation du taux d'adrénaline.
Le câlin est donc un médicament naturel fort peu onéreux, propre à prévenir les conséquences fâcheuses de nos désagréments tant émotionnels et psychiques que physique, sur notre santé.
Geste d'apaisement et démonstration d'affection mutuelle, ce cœur à cœur inclus dans un corps à corps, joue un rôle stratégique dans les relations sociales et interpersonnels que nous tissons dans nos réseaux de proches et de moins proches. Il nous permet de renaître à nous-mêmes dans le retour à l'unité, formée avec nos semblables ; que ceux-ci soient des hommes ou des femmes, des enfants, des animaux de compagnie, des arbres, des ours en peluches ou bien un oreiller...
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